Je partage tout à fait l’analyse de l’observation de Monsieur Fouques (Saint Léger sous Cholet n°5 p.2 du procès verbal) :
« Autoriser la voltige si près de la ville, dénote un manque de lucidité et d’autorité des pouvoirs publics »
C’est pourquoi j’avais écrit début avril une lettre au Maire de Cholet et à l’adjointe au Maire qui va dans le même sens, et dont je joins ci après un extrait. En deuxième page sont posées quatre questions dont l’importance, je pense, n’échappera à personne.
Plus de deux mois sont passés depuis, et j’attends toujours la réponse. . .
Extrait :
Nous lisons dans une circulaire du CNB (n°2005-88 du 6 décembre 2005) au chapitre IV, une démarche concertée pour concilier les activités de l’aviation légère et la tranquillité des riverains.
« . . . la volonté des différentes parties » 1- d’inscrire par le dialogue, la transparence et des engagements concrets l’aviation légère dans son environnement, 2- en préservant la qualité de vie des riverains des aérodromes et 3- en tenant compte des aspirations des pilotes.
1- Inscrire l’aviation légère dans son environnement
Sans anticiper sur les conclusions du rapport, l’enquête sur le PEB sera peut être l’occasion de placer le problème des nuisances à son véritable niveau en posant cette question fondamentale :
L’aérodrome du Pontreau, conçu à l’origine pour être un petit aérodrome de plaisance et de tourisme, est-il encore, après les ajouts d’activités intensives d’écoles de conduite et de voltige qu’on lui a agrégée depuis 3 ans, inscrit dans son environnement ?
L’expérience de ces dernières années et l’ampleur des plaintes concernant les nuisances sonores répondent sans conteste par la négative (« conta factum non fit argumentum » dit-on). On peut logiquement conclure de là que les conditions environnementales de l’aérodrome : sa situation à proximité de la ville de Cholet et proche d’autres communes avoisinantes, sa position semi-enclavé dans des zones habitées, sont manifestement une contre-indication à cette nouvelle vocation forcée.
2 et 3- Préserver la qualité de vie des riverains en tenant compte de l’aspiration des pilotes
Il faut constater malheureusement que jusqu’à présent, il a été surtout tenu compte de celle -ci, au détriment de celle-là. La dégradation de la situation et la forte réaction des « riverains » (pris au sens large) sont à la mesure de ce déséquilibre.
Pour terminer, permettez- moi de poser quelques questions :
1- N’est-il pas contradictoire d’expatrier de la ville des usines nuisantes et d’obliger des industries pourtant de première nécessité à d’onéreux investissements pour réduire ou supprimer leurs nuisances ; et dans le même temps, de laisser se développer des nuisances sonores aériennes, insupportables, à grande échelle, qui plus est pour une activité qu’on peut bien qualifier, surtout dans le contexte économique et social où l’on est, de surérogatoire ?
2- N’est- il pas contradictoire également de pouvoir punir par la loi un cyclomotoriste dont le scooter pétarade en peu trop dans une rue de quartier, le contraignant par là à réviser ou changer son pot d’échappement ; et de ne disposer d’autre part d’aucun outil juridique contraignant, pour réduire ou supprimer une pollution sonore des plus nuisantes, qui plus est : aérienne et s’entendant sur des kilomètre à la ronde, touchant une large population ?
3- Est-il judicieux de ternir, toujours par les mêmes nuisances aériennes, la bonne réputation et « l’image de marque » de l’agglomération de Cholet, dont les élus sont à juste titre et nous nous en réjouissons-les plus ardents défenseurs, et de nuire ainsi à l’intérêt général, pour satisfaire à des intérêts particuliers ?
4- A t-on le droit de sacrifier la qualité de vie et porter préjudice à la santé de populations qui sont des forces vives du Choletais, au profit d’un quelconque prestige aéronautique, ou de considérations économiques, qui, calcul bien fait, en tenant compte de toutes les répercutions et conséquences directes et indirectes desdites nuisances, s’avéreraient certainement négatives ?
De la réponse donnée à ces questions dépend certainement la résolution durable dans l’avenir du problème présent.
« Autoriser la voltige si près de la ville, dénote un manque de lucidité et d’autorité des pouvoirs publics »
C’est pourquoi j’avais écrit début avril une lettre au Maire de Cholet et à l’adjointe au Maire qui va dans le même sens, et dont je joins ci après un extrait. En deuxième page sont posées quatre questions dont l’importance, je pense, n’échappera à personne.
Plus de deux mois sont passés depuis, et j’attends toujours la réponse. . .
Extrait :
Nous lisons dans une circulaire du CNB (n°2005-88 du 6 décembre 2005) au chapitre IV, une démarche concertée pour concilier les activités de l’aviation légère et la tranquillité des riverains.
« . . . la volonté des différentes parties » 1- d’inscrire par le dialogue, la transparence et des engagements concrets l’aviation légère dans son environnement, 2- en préservant la qualité de vie des riverains des aérodromes et 3- en tenant compte des aspirations des pilotes.
1- Inscrire l’aviation légère dans son environnement
Sans anticiper sur les conclusions du rapport, l’enquête sur le PEB sera peut être l’occasion de placer le problème des nuisances à son véritable niveau en posant cette question fondamentale :
L’aérodrome du Pontreau, conçu à l’origine pour être un petit aérodrome de plaisance et de tourisme, est-il encore, après les ajouts d’activités intensives d’écoles de conduite et de voltige qu’on lui a agrégée depuis 3 ans, inscrit dans son environnement ?
L’expérience de ces dernières années et l’ampleur des plaintes concernant les nuisances sonores répondent sans conteste par la négative (« conta factum non fit argumentum » dit-on). On peut logiquement conclure de là que les conditions environnementales de l’aérodrome : sa situation à proximité de la ville de Cholet et proche d’autres communes avoisinantes, sa position semi-enclavé dans des zones habitées, sont manifestement une contre-indication à cette nouvelle vocation forcée.
2 et 3- Préserver la qualité de vie des riverains en tenant compte de l’aspiration des pilotes
Il faut constater malheureusement que jusqu’à présent, il a été surtout tenu compte de celle -ci, au détriment de celle-là. La dégradation de la situation et la forte réaction des « riverains » (pris au sens large) sont à la mesure de ce déséquilibre.
Pour terminer, permettez- moi de poser quelques questions :
1- N’est-il pas contradictoire d’expatrier de la ville des usines nuisantes et d’obliger des industries pourtant de première nécessité à d’onéreux investissements pour réduire ou supprimer leurs nuisances ; et dans le même temps, de laisser se développer des nuisances sonores aériennes, insupportables, à grande échelle, qui plus est pour une activité qu’on peut bien qualifier, surtout dans le contexte économique et social où l’on est, de surérogatoire ?
2- N’est- il pas contradictoire également de pouvoir punir par la loi un cyclomotoriste dont le scooter pétarade en peu trop dans une rue de quartier, le contraignant par là à réviser ou changer son pot d’échappement ; et de ne disposer d’autre part d’aucun outil juridique contraignant, pour réduire ou supprimer une pollution sonore des plus nuisantes, qui plus est : aérienne et s’entendant sur des kilomètre à la ronde, touchant une large population ?
3- Est-il judicieux de ternir, toujours par les mêmes nuisances aériennes, la bonne réputation et « l’image de marque » de l’agglomération de Cholet, dont les élus sont à juste titre et nous nous en réjouissons-les plus ardents défenseurs, et de nuire ainsi à l’intérêt général, pour satisfaire à des intérêts particuliers ?
4- A t-on le droit de sacrifier la qualité de vie et porter préjudice à la santé de populations qui sont des forces vives du Choletais, au profit d’un quelconque prestige aéronautique, ou de considérations économiques, qui, calcul bien fait, en tenant compte de toutes les répercutions et conséquences directes et indirectes desdites nuisances, s’avéreraient certainement négatives ?
De la réponse donnée à ces questions dépend certainement la résolution durable dans l’avenir du problème présent.