Christian MEAS.
Cholet reste l'axe principal, mais avec un nombre de vols réduit à quinze par mois. Ce n'est qu'une proposition, mais l'avion bruyant pourrait également être détourné, en partie, vers une autre zone.
Pourquoi ? Comment ?
Quoi de neuf dans la polémique ?
C'était prévu depuis le retour de l'avion de voltige à Cholet en septembre, après sa période d'essai à Chanteloup-les-Bois et Yzernay, qui avait provoqué une levée de boucliers parmi les habitants de ces deux communes.
Une nouvelle réunion de la commission consultative de l'environnement (CCE) s'est tenue hier après-midi, dans les locaux de la sous-préfecture, pour décider de ce qu'allait advenir l'avion de voltige.
La CCE rassemble des élus, des représentants d'associations et des représentants des professions aéronautiques. La première des décisions prises a été de « réduire de vingt à quinze le nombre de sorties par mois (chaque sortie dure une quinzaine de minutes) », explique le sous-préfet, Christian Michalak.
Comment ce choix a-t-il été fait ?
Trois propositions ont été émises, afin de pouvoir satisfaire toutes les parties. La première ? « Supprimer complètement l'activité de voltige. » Sur dix-huit votants, quatre ont voté pour. Il s'agit de quatre représentants de l'Adena, le collectif choletais contre les nuisances sonores. Cette proposition n'a donc pas été retenue.
La deuxième possibilité consistait à « revenir comme avant », soit vingt sorties par mois à Cholet, sans les survols de Chanteloup-Yzernay. Éventualité rapidement écartée, puisque les représentants de l'aéro-club, de l'Association des amis de l'aérodrome Roland-Garros et d'Aeroways ont préféré ne pas voter.
Ces derniers ont également choisi de ne pas participer au vote de la troisième proposition, où il s'agissait de réduire le nombre de sorties à quinze.
C'est néanmoins cette dernière proposition qui a été retenue, avec « neuf voix pour », dont celles d'un certain nombre d'élus.
Qui applique cette proposition ?
La CCE n'a qu'un avis « consultatif », rappelle Christian Michalak. De fait, c'est désormais à la Ville, propriétaire de l'aérodrome, de limiter à quinze le nombre de sorties. Le sous-préfet promet qu'il n'y aura pas de laxisme à ce sujet. En juillet dernier, des sorties en dehors des horaires prévus avaient, par exemple, entraîné une suspension de l'activité de voltige par la DGAC, la Direction générale de l'aviation civile, pendant quinze jours.
Pourquoi parle-t-on du Longeron ?
En réduisant les sorties, Christian Michalak espère « ramener un peu de sérénité » dans ce dossier brûlant, tout en laissant l'activité économique de l'aérodrome se poursuivre et permettre aux jeunes pilotes de « s'aguerrir ».
Après Chanteloup-Yzernay, l'avion pourrait aussi être détourné vers Le Longeron, pour limiter les nuisances sonores en ville. La commune a été évoquée parce qu'elle comporte une ligne de chemin de fer, qui sert de repère aux voltigeurs, et parce qu'elle est située à proximité de l'aérodrome, un autre critère requis pour les jeunes pilotes notamment.
Cette nouvelle est-elle bien perçue ?
Pas vraiment. Jacky Quesnel, maire délégué du Longeron, a été contacté il y a quelques semaines par certains protagonistes du dossier. Et s'est invité lui-même, selon ses mots, à la réunion d'hier. Pour dire qu'il n'était « pas du tout favorable » à cette proposition et qu'on ne faisait que « déplacer le problème ». « On nous dit : vous avez bien le train qui passe. Mais l'avion ne fait pas que passer, lui... Il reste faire des pirouettes en l'air. »
Le maire délégué prévoit néanmoins de se rendre à l'aérodrome avec d'autres élus et des riverains de sa commune, pour « mesurer » le degré de nuisances et « constater si l'avion fait moins de bruit qu'un cyclomoteur ». Car « pour dire non, il faut avoir des arguments », conclut-il.
Une nouvelle réunion de la commission consultative de l'environnement (CCE) s'est tenue hier après-midi, dans les locaux de la sous-préfecture, pour décider de ce qu'allait advenir l'avion de voltige.
La CCE rassemble des élus, des représentants d'associations et des représentants des professions aéronautiques. La première des décisions prises a été de « réduire de vingt à quinze le nombre de sorties par mois (chaque sortie dure une quinzaine de minutes) », explique le sous-préfet, Christian Michalak.
Comment ce choix a-t-il été fait ?
Trois propositions ont été émises, afin de pouvoir satisfaire toutes les parties. La première ? « Supprimer complètement l'activité de voltige. » Sur dix-huit votants, quatre ont voté pour. Il s'agit de quatre représentants de l'Adena, le collectif choletais contre les nuisances sonores. Cette proposition n'a donc pas été retenue.
La deuxième possibilité consistait à « revenir comme avant », soit vingt sorties par mois à Cholet, sans les survols de Chanteloup-Yzernay. Éventualité rapidement écartée, puisque les représentants de l'aéro-club, de l'Association des amis de l'aérodrome Roland-Garros et d'Aeroways ont préféré ne pas voter.
Ces derniers ont également choisi de ne pas participer au vote de la troisième proposition, où il s'agissait de réduire le nombre de sorties à quinze.
C'est néanmoins cette dernière proposition qui a été retenue, avec « neuf voix pour », dont celles d'un certain nombre d'élus.
Qui applique cette proposition ?
La CCE n'a qu'un avis « consultatif », rappelle Christian Michalak. De fait, c'est désormais à la Ville, propriétaire de l'aérodrome, de limiter à quinze le nombre de sorties. Le sous-préfet promet qu'il n'y aura pas de laxisme à ce sujet. En juillet dernier, des sorties en dehors des horaires prévus avaient, par exemple, entraîné une suspension de l'activité de voltige par la DGAC, la Direction générale de l'aviation civile, pendant quinze jours.
Pourquoi parle-t-on du Longeron ?
En réduisant les sorties, Christian Michalak espère « ramener un peu de sérénité » dans ce dossier brûlant, tout en laissant l'activité économique de l'aérodrome se poursuivre et permettre aux jeunes pilotes de « s'aguerrir ».
Après Chanteloup-Yzernay, l'avion pourrait aussi être détourné vers Le Longeron, pour limiter les nuisances sonores en ville. La commune a été évoquée parce qu'elle comporte une ligne de chemin de fer, qui sert de repère aux voltigeurs, et parce qu'elle est située à proximité de l'aérodrome, un autre critère requis pour les jeunes pilotes notamment.
Cette nouvelle est-elle bien perçue ?
Pas vraiment. Jacky Quesnel, maire délégué du Longeron, a été contacté il y a quelques semaines par certains protagonistes du dossier. Et s'est invité lui-même, selon ses mots, à la réunion d'hier. Pour dire qu'il n'était « pas du tout favorable » à cette proposition et qu'on ne faisait que « déplacer le problème ». « On nous dit : vous avez bien le train qui passe. Mais l'avion ne fait pas que passer, lui... Il reste faire des pirouettes en l'air. »
Le maire délégué prévoit néanmoins de se rendre à l'aérodrome avec d'autres élus et des riverains de sa commune, pour « mesurer » le degré de nuisances et « constater si l'avion fait moins de bruit qu'un cyclomoteur ». Car « pour dire non, il faut avoir des arguments », conclut-il.